Crédit rapide : 3 pièges à éviter 

Crédit rapide : 3 pièges à éviter 

Pour de nombreux emprunteurs, le crédit rapide n’est pas tellement accessible qu’il le paraît. Ce type de crédit exige des formalités et un délai d’attente assez long auprès de certains établissements. Par ailleurs, le chemin jusqu’au déblocage des fonds est également parsemé d’obstacles. Voici quelques pièges auxquels il faudra prêter attention.

1.Cernez bien le terme crédit sans justificatif

Un crédit sans justificatif n’est pas synonyme d’un prêt où le banquier ne demande pas de preuve de solvabilité. Le créancier exige toujours plusieurs pièces, dont trois bulletins de salaire et des factures d’électricité. Un relevé de compte mettant en avant le comportement financier de l’emprunteur sera également nécessaire. Le terme rapide sans justificatif signifie que le bénéficiaire n’a pas à donner le motif de sa souscription. L’argent peut servir pour des vacances, les travaux à mener soi-même, l’acquisition d’une auto, voire pour le financement des funérailles d’un proche. Dans tous les cas, les fonds lui sont versés dans les brefs délais et le créancier ne lui exige pas des pièces telles que des factures en retour. Seul le respect de l’échéance convenue compte. Certains crédits express de moins de 1000 € peuvent être souscrits sans fiches de salaire. Une carte d’identité suffit.

2.Faites attention aux informations à donner au créancier

Le site creditfacile.net fournit des pistes pour décrocher un crédit en ligne rapide. Cet expert dans le domaine vous explique la nécessité de vérifier la fiabilité d’un créancier avant de souscrire à une offre de financement. Il faudra notamment prêter attention aux renseignements qu’il demande. Une banque va naturellement s’intéresser aux revenus et aux charges d’un prospect pour donner son accord de principe pour un emprunt. Par contre, elle ne va jamais insister sur des détails connexes tels que l’identité de l’employeur, l’état financier de la société, l’âge des enfants ou l’appartenance religieuse. Les discriminations basées sur le genre et l’origine constituent également des mauvais signes. Quoi qu’il en soit, un prêteur fiable doit figurer dans le registre des intermédiaires en assurance, banque et finance ou ORIAS. Par ailleurs, vous devriez fuir dès que votre interlocuteur parle de verser un frais de dossier ou tente de vous extorquer de l’argent sous n’importe quelle forme.

3.Méfiez-vous des taux exubérants

Les petites mensualités cachent souvent des intérêts faramineux. Avec un montant de 40 ou 30 € à verser tous les 30 jours, vous risquez de payer une importante somme au bout de quelques années. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un crédit revolving. Avec ce financement, l’argent est instantanément disponible sur le compte du souscripteur à chaque fin de cycle. Il lui faut s’acquitter du capital et des intérêts précédemment emprunté pour jouir d’un nouveau prêt renouvelable à souhait. La mensualité semble faible, mais le pourcentage qui revient à la banque s’approche dangereusement du taux d’usure. Avec ce genre d’offre, le créancier empoche jusqu’à 17 % à 19 % de marge bénéficiaire. Autre détail important : l’assurance emprunteur devrait être expliquée suffisamment. Une forte cotisation devrait donner droit à des garanties invalidité, incapacité de travail ou chômage.